Blablacar : qu’est-ce que c’est ?
Blablacar est un réseau de transport français basé sur le covoiturage. Le principe est simple : une application, une communauté et des millions de trajets disponibles à l’international. Différents enjeux incarnent ce projet : si le premier semble mettre la technologie au service des besoins de l’humain, il rend également service à l’environnement. Des bénéfices économiques et écologiques sont possibles grâce à l’optimisation des voitures sur les routes
Son Histoire
L’histoire de la folle success story de Blablacar débute en décembre 2003 après une constatation alarmante : le nombre de personnes seules qui circulent sur la route. C’est ainsi que Frédéric Mazzella, président fondateur de Blablacar, voit le début d’un grand réseau de transport. Frédéric Mazzala achète en 2006 la plateforme covoiturage.fr qui connaît des débuts difficiles, mais qui évolue massivement à travers les années. Frédéric n’est pas seul, il s’associe à Nicolas Brusson, actuel CEO, et Francis Nappez, technology Advisor to CEO.
(Crédits : Blablacar)
Le succès de Blablacar en quelques chiffres
Blablacar est avant tout une entreprise française qui compte aujourd’hui près de 10 millions d’utilisateurs au sein de son pays d’origine et 40 millions à travers le monde. En effet, Blablacar s’exporte de plus en plus à l’international. Il est désormais présent dans 22 pays, le tout représentant 150 salariés expatriés. Aujourd’hui, la valorisation de Blablacar a été estimée à plus d’1 milliard d’euros. Elle représente ainsi une des plus grosses réussites entrepreneuriales françaises.
Les avantages aux yeux du consommateur.
Le covoiturage est qualifié comme un des moyens de transport les plus souple et donc, les plus pratiques. En effet, les conducteurs peuvent proposer des places disponibles dans leur voiture la veille pour le lendemain ou encore le jour même. Le partage des frais rend le prix du transport très avantageux. Le panel de destinations proposées est également plus large que les autres moyens de transports traditionnels. On retrouve des destinations parfois très reculées, difficiles d’accès, dans les montagnes ou encore sur la côte.
(Crédits : Blablacar)
L’opportunité de Blablacar : une non concurrence américaine
Si Blablacar se positionne aujourd’hui comme leader mondial du covoiturage, c’est en partie grâce à l’absence d’un géant similaire chez nos voisins américains. Plusieurs raisons expliquent la difficile expansion du covoiturage aux Etats-Unis. En effet, l’essence est bon marché et les autoroutes sont gratuites. De fait, les frais de circulations sont beaucoup moins élevés. Le cas de Blablacar est donc une exception. L’entreprise a pu devenir leader mondial en moins de treize ans, et continue de prospérer en toute indépendance.
La pandémie de COVID19 : de nouveaux enjeux auxquels blablacar a su faire face
La pandémie de COVID19 a indirectement considérablement diminué les trajets en voiture. Les confinements multiples et l’appréhension quant à la propagation du virus en sont la cause. Cependant Frédéric Mazzala affirme dans une interview « comme on est trois ou quatre par voiture, on a très peu de chances de croiser le virus », du moins beaucoup moins que dans des transports en commun avec des effectifs plus important. Il met également l’accent sur les gestes barrières qui sont respectés à bord des covoiturages. Le respect des gestes barrières rassurent 95% des membres de la communauté. Ainsi, le covoiturage est un des moyens de transport qui souffre le moins de cette période.
Une cohésion d’entreprise très importante
Blablacar est aussi une entreprise française dans sa manière de fonctionner. Pour Frédéric Mazzella, la culture d’entreprise est déterminante et tourne autour de six « blablaprincipes ». Encore une fois, la pandémie de COVID19 a obligé les salariés de Blablacar à travailler en télétravail. Pour le directeur, conserver les contacts humains dits informels est déterminant. De cette manière, les employés étaient grandement invités à conserver des routines de pauses café et de déjeuners ensemble, même à distance. Le concept « Blablatalk » permet également d’entretenir la cohésion d’équipe. Il réunit les 700 salariés de manière hebdomadaire pour écouter une équipe expliquer ses avancements, ses problématiques et tout ce sur quoi elle travaille.
La diversification de Blablacar : l’arrivée des bus
Au-delà du covoiturage, Blablacar cherche de plus à se diversifier. En 2018, l’entreprise n’hésite pas à racheter Ouibus à la SNCF et crée ainsi son propre réseau de bus entre grandes villes. Le contrat est le même, proposer des prix bas et de nombreux horaires flexibles. L’expérience blablabus regroupe déjà 13 millions de passagers, plus de 15 000 trajets dans 10 pays différents pour presque 300 destinations possibles.
Les enjeux environnementaux non négociables de Blablacar
L’engouement pour le covoiturage témoigne d’un intérêt pour des prix plus bas, certes, mais également d’une prise de conscience générale. En effet, c’est un moyen de se déplacer autrement et mieux. Ce sont les arguments de Frédéric Mazzella : « Le covoiturage permet l’économie de 1,6 millions de tonnes de CO₂ par an. Autrement dit, c’est plus que l’intégralité des émissions de CO₂ du trafic routier d’une ville comme Paris .
Blablacar, un exemple pour les entrepreneurs français
Les valeurs chères à Blablacar arbitrent son fonctionnement et le crédibilisent. Au-delà de l’économie financière, c’est aussi un lieu de rencontre et de relations. Il fait voyager une communauté qui ne se serait sûrement jamais rencontrée. Blablacar déclare également être en recherche constante de nouveautés technologiques, notamment pour renforcer davantage sa légitimité et la confiance qu’elle inspire. L’étude « Entering the Trust Age » a permis d’en apprendre plus sur les outils de confiance numérique
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Pour conclure, nous pouvons retenir les paroles de Xavier Niel, homme d’affaires français, qui décrit Frédéric Mazzella comme « la plus grande star française de l’internet ».
