L’émission « Qui veut être mon associé ? » revient sur M6 avec une nouvelle saison qui promet de nombreux rebondissements. Les téléspectateurs découvriront trois nouveaux visages dans le jury, apportant une nouvelle dynamique à l’émission. Tout en conservant des figures historiques comme Kelly Massol, Anthony Bourbon, Éric Larchevêque, et Marc Simoncini, l’édition 2025 introduit des investisseurs au parcours divers et complémentaires : Alice Lhabouz, Julian Jacob, et Jean-Michel Karam. Ces nouveaux jurés, forts de leurs expériences variées, apportent de nouvelles perspectives et enrichissent ainsi l’approche de l’émission.
Une touche de fraîcheur avec des profils complémentaires
Depuis sa création, « Qui veut être mon associé ? » a su captiver les passionnés d’entrepreneuriat et d’innovation, en offrant à des candidats de tous horizons l’opportunité de présenter leurs projets devant un jury d’experts. Chaque année, l’émission attire de nouveaux entrepreneurs désireux de convaincre les jurés d’investir dans leur idée.
La nouvelle saison, quant à elle, promet de nouveaux défis, avec des investisseurs apportant des compétences et des visions variées. L’arrivée des trois nouveaux jurés dynamise encore davantage le programme, en injectant des idées fraîches et des approches originales pour juger les propositions des candidats.
Un chronomètre pour dynamiser les pitchs
L’un des principaux changements de cette nouvelle saison réside dans l’introduction d’un chronomètre pour chaque pitch. Les candidats devront présenter leur projet en 1 minute 30, un exercice qui mettra en valeur leur capacité à être concis tout en captant l’attention des jurés. Jérémy Henriet, producteur de l’émission, explique que ce nouveau format permet de donner plus de rythme à l’émission et de mieux structurer les pitchs. « Cela oblige les candidats à être plus synthétiques dans leurs idées », précise-t-il. Une contrainte qui pourrait bien être un atout pour ceux qui sauront captiver en peu de temps.
Cette nouveauté amène également un effet « FOMO » (peur de manquer quelque chose) qui pimente les échanges, selon Julian Jacob, l’un des nouveaux jurés. Ce système dynamise non seulement les pitchs, mais il permet aussi aux téléspectateurs de mieux comprendre les projets dès le départ.
Les nouveaux jurés : des profils variés et complémentaires
Julian Jacob : Un investisseur pragmatique avec une approche directe
Julian Jacob, fondateur de Wyncor, une startup dans l’industrie des jouets, fait son entrée dans l’émission avec une approche pragmatique. Sa société, fondée en 2022, est déjà active dans 42 pays et exporte des millions de jouets vers plus de 15 000 magasins. Lors de son premier passage devant le jury, Julian Jacob ne se fixe aucune limite d’investissement et se dit prêt à suivre son instinct et à investir « là où son cœur le guide ».
Mais son approche ne se résume pas à une simple vision romantique de l’investissement. Il souligne : « L’enjeu est de transmettre un message sincère à la télévision. L’émission s’appelle ‘Qui veut être mon associé ?’, pas ‘Qui veut être mon banquier ?’. Cela demande une implication totale ». Pour Julian, l’émission est plus qu’un simple show télévisé, c’est une véritable rencontre humaine où l’implication personnelle fait toute la différence.
Alice Lhabouz : De l’écoute à l’action
Alice Lhabouz, quant à elle, a un parcours impressionnant. Après avoir travaillé à l’Autorité des marchés financiers (AMF), elle fonde en 2011 le fonds d’investissement Trecento Asset Management, spécialisé dans des secteurs comme la santé, la technologie et l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, ce fonds gère plus de 250 millions d’euros d’actifs.
Alice se distingue par son approche très évaluative et méthodique. Elle définit son rôle comme étant celui de « l’écoute active », une posture essentielle dans un environnement où chaque décision d’investissement peut transformer un projet en succès ou échec. Cependant, Julian Jacob la décrit comme étant redoutable, une femme avec un sens aigu du jugement et une capacité à repérer les projets porteurs.
Sa philosophie de l’entrepreneuriat est simple mais puissante : « Être entrepreneur, ce n’est pas pédaler plus vite. C’est pédaler tout le temps ! » Un mantra qui résume bien son approche face aux projets d’entrepreneurs.
Jean-Michel Karam : Un investisseur visionnaire
Le troisième nouveau juré, Jean-Michel Karam, est un investisseur d’origine libanaise, connu pour son expertise dans les domaines des composants industriels et des soins cosmétiques. Fondateur de Memscap et de Ieva Group, il a une approche claire : l’investissement est pour lui un moyen de transformer l’industrie et de soutenir les entreprises innovantes.
Bien que sa carrière ait été marquée par de nombreuses réussites, Jean-Michel avoue que son entrée dans l’émission s’est faite à un moment de sa vie où il était en quête de renouveau. « Cette émission est arrivée à une période de ma vie où j’avais moins d’envie. Mais ici, on ne vous impose pas d’être quelqu’un d’autre. Vous redevenez un véritable business angel », raconte-t-il. Il va au-delà de l’aspect financier, cherchant à apporter son expertise tout en conservant une approche humaine.
Son regard sur l’argent est très pragmatique : « L’argent n’a aucune valeur à mes yeux. C’est une unité de mesure pour dire si on joue la Champions League ou non », déclare-t-il. Sa vision d’investissement se distingue par un équilibre entre rigueur et passion.
La sélection des projets : un enjeu de rentabilité
La production de cette nouvelle saison a mis l’accent sur la rentabilité des projets présentés. Jérémy Henriet, le producteur de l’émission, a fait savoir que les projets devront répondre à des critères plus stricts : « Nous avons décidé de proposer des projets qui étaient rentables ou quasiment rentables. Aujourd’hui, les investisseurs attendent une rentabilité ».
Kelly Massol, créatrice de la marque de soins capillaires Les secrets de Loly, ajoute que l’approche rationnelle est essentielle : « Il faut que j’achète au bon prix, car l’equity story est hyper importante ». Ce qui reflète un changement dans les attentes des investisseurs, qui recherchent désormais des projets plus mûrs et plus solides sur le plan financier.
Les défis de l’investissement et l’approche humaine
Au-delà des investissements financiers, les jurés de « Qui veut être mon associé ? » jouent également un rôle de mentors et de coach. Ils suivent de près l’évolution des entrepreneurs et les accompagnent tout au long de leur parcours, en particulier dans les six à huit mois qui suivent leur passage dans l’émission. Anthony Bourbon, par exemple, insiste sur l’importance d’être proactif : « J’ai 35 personnes qui m’aident pour investir. Des analystes me font un débriefing mensuel sur tout ce qui se passe dans le monde des investissements », explique-t-il.
Il est évident que l’émission n’est pas simplement un terrain de jeu pour les investisseurs ; c’est aussi un espace d’apprentissage et de collaboration.
Une saison pleine de surprises pour « Qui veut être mon associé ? »
Avec l’arrivée de trois nouveaux jurés, « Qui veut être mon associé ? » ne manquera pas de susciter de l’intérêt. Cette nouvelle saison s’annonce riche en opportunités pour les entrepreneurs, avec une sélection de projets innovants et des discussions franches entre jurés et candidats. L’émission propose une approche rigoureuse de l’investissement tout en mettant en avant l’aspect humain et les enjeux d’accompagnement.
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